Le cognac est une eau-de-vie produite dans la région
des Charentes ( comprenant la Charente
maritime et une grande partie de la Charente)
ainsi que quelques communes de la Dordogne et des Deux-Sèvres.
L’origine du cognac a des raisons économiques au 17ième
siècle. La mévente des vins charentais ainsi que des problèmes de transport ont
incité les vignerons à distiller leurs vins. Les hollandais, achetant leur sel
dans la région, donnaient le nom de Brandwijn (vin brûlé) à ce produit, ce qui
a conduit au brandy. Le cognac, tel qu’il est connu aujourd’hui avec son cahier des charges, a connu une
évolution importante depuis ses origines.
Les vins blancs à la base du cognac (principalement le
cépage ugni blanc) subissent obligatoirement une double distillation dans des
alambics de cuivre. Les produits sont vieillis en fûts de chêne. Le produit
final, mis en bouteille, peut être (ou non) un assemblage de cognacs
différents, pouvant se faire à différentes phases de l’élaboration du cognac.
En fonction de l’âge du cognac, on distingue :
- · VS
- · VO
- · VSOP et réserve
- · Napoléon, XO, hors d’âge
La région du cognac est divisée en 6 territoires distincts
appelés crus :
- · Grande (Fine) Champagne
- · Petite (Fine) Champagne
- · Borderies
- · Fins Bois
- · Bons Bois
- · Bois à terroir
Chacun des crus a ses caractéristiques et produit des
cognacs typiques différents. La Grande Champagne est considéré par beaucoup
comme le cru le plus « noble », produisant le meilleur cognac. L’énumération
précédente des crus reflète en quelque sorte une hiérarchie des crus
communément admise, mais sans fondement en soi. Mais c’est un point de vue
parmi d’autres. Tout dépend de ce qu’on attend d’un cognac, notamment au niveau
des saveurs. Ainsi, certains disent que le cru « Borderie » donne des
odeurs plutôt florales, souvent d’un bouquet de violette ou d’Iris alors que le
goût peut s’orienter souvent vers la noisette.
Tous ses aspects sont approfondis dans des articles plus spécifiques.
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